Didier Dinart a annoncé ce jeudi après-midi la liste des 16 joueurs qui débuteront le tour préliminaire vendredi face au Portugal. Nicolas Claire et Wesley Pardin ont été écartés de la liste finale. Guillaume Gille présente aussi les enjeux de la première rencontre de cet EHF EURO 2020.
La liste des seize joueurs a été officiellement déposée lors de la réunion technique avec l’EHF ce jeudi à 14h. Le collectif est désormais connu : Nicolas Claire et Wesley Pardin ont été écartés de la liste finale mais ils restent au sein du collectif. « Nicolas est le 17e joueur, en position de réserviste. En cas de besoin, c’est bien mieux d’avoir un joueur déjà présent qui participe à la vie de groupe et aux entraînements plutôt que d’appeler un joueur resté en France, justifie Didier Dinart. Ce n’est pas évident de rester dans un groupe sans participer aux matches mais il a accepté ce rôle. Nicolas Claire est très positif et il reste au service du collectif. » L’autre interrogation portait sur le choix du second gardien – il était en effet acquis que le groupe de 16 joueurs comporterait seulement deux portiers – qui a été acté également depuis l’arrivée en Norvège. « Avec Jean-Luc Kieffer nous avons opté pour Yann Genty qui est un gardien d’expérience et atypique. À chacune de ses sorties avec l’équipe de France, il a été déterminant. Wesley n’a pas démérité et lors de notre réunion commune avec les gardiens il a déclaré : « j’ai deux exemples de patience devant moi. ». Élohim Prandi (21 ans) et Yann Genty (38 ans) disputeront leur première compétition internationale, soit le plus jeune et le plus âgé de la sélection. « L’équipe de France n’a pas de dogme sur l’âge des joueurs. C’est la performance qui compte », sourit Didier Dinart qui tient son groupe pour débuter l’EHF EURO 2020.
Guillaume, dans quel contexte l’équipe de France aborde-t-elle ce match ?
Il faudra être au rendez-vous de ce premier match. L’entrée en compétition est toujours un moment particulier. Cette fois, notre adversaire nous ramène à cette défaite cuisante qui a beaucoup pesé en interne et a entrainé une remise en questions. Ce premier match est excessivement important pour la suite de la compétition. Il faudra livrer un combat de tous les instants pour bien envisager la suite.
En quoi sa capacité à bien jouer le 7 contre 6, rend le Portugal particulièrement dangereux ?
Grâce à ce dispositif, cette équipe nous avait dominés à Guimaraes et nous avions été bousculés comme rarement. Nous étions dans un jour sans et en panne d’énergie. Au retour à Strasbourg, nous avions renversé la vapeur et le 7 contre 6 avait été moins déterminant. Avec plus d’agressivité, nous avions réussi à les sortir de leur confort. Les Portugais sont de bons manieurs de ballons et ils ont de la continuité et la capacité à se procurer des situations favorables. Sans faire de fixation, on sait que le 7 contre le 6 est un de leurs atouts.
En quoi l’absence de Gilberto Duarte pourrait changer la donne ?
C’est un joueur précieux dans tous les secteurs. Il défend, il propose aussi un jeu basé sur l’anticipation influencé par sa culture espagnole. Il est capable de tirer de loin, de traverser et de jouer à l’intérieur. Il va leur manquer mais sur la base arrière, le Portugal pourra compter sur les droitiers Rui Silva, Fabio Magalhaes, André Gomes, Carlos Martins et le jeune Alexandra Cavalcanti (Nantes). Tous ces joueurs donnent la même coloration à cette équipe, c’est le ressenti au regard des matches de préparation. Le Portugal est une équipe solide avec notamment ses deux armoires Daymaro Silva et Alexis Borges.
HGu