Nommé capitaine en l’absence de Michaël Guigou laissé au repos comme de nombreux joueurs de l’équipe de France, Valentin Porte conduira les Bleus dimanche face à la Grèce.

Quel est ton sentiment sur ce capitanat ?
C’est évidemment un grand honneur et une grande fierté de porter à nouveau ce brassard de capitaine. Cela signifie que j’ai la confiance du staff et de l’équipe. Je l’avais déjà porté, un peu dans les mêmes conditions en 2018, à Bergen. Plusieurs cadres étaient absents et l’équipe était rajeunie. Cela c’était bien passé car j’avais terminé invaincu (sourire) sur cette étape de la Golden League. Je suis impatient de mener cette équipe lors d’un match officiel contre la Grèce.

Quelles sont tes inspirations pour incarner le capitanat ?
C’était plutôt le cas lorsque j’ai pris le capitanat à Montpellier. Je m’inspire de ce que j’ai pu observer et entendre afin de mettre en place ma propre vision. En l’absence de Michaël Guigou qui est le capitaine, j’exerce la fonction sur 3-4 jours. L’équipe est rajeunie avec des joueurs que je n’ai pas forcément l’habitude de côtoyer et, honnêtement, je ne vais pas révolutionner mon comportement et ma façon de faire. L’objectif sera d’être le plus performant possible et d’accompagner au mieux les joueurs qui étrenneront leur première sélection. On a tous vécu une première et cela peut être stressant.

Quels seront les ingrédients à mettre en œuvre pour cette jeune équipe et pour éviter les pièges face à l’équipe grecque ?
Je ne vois pas vraiment de pièges à éviter. Tout le monde sera très motivé et j’espère pallier à ce manque d’expérience collective et peut-être à la pression que certains auront. Il faudra se faire plaisir et ne pas être trop scolaire à vouloir réciter du handball. La Grèce est capable de poser des problèmes à notre attaque, avec une défense mobile qui agresse le porteur du ballon. Il faudra mettre de l’activité et du rythme, et laisser s’exprimer les savoir-faire. Il me tarde de conduire ce groupe qui a envie de montrer de belles choses.

Propos recueillis par Hubert Guériau