Le maire de la ville de Koshu, monsieur Mikio Suzuki, est l’invité de l’entretien du lundi. Il confie son plaisir d’accueillir les équipes de France qui effectueront, à Koshu, leur préparation terminale avant de rallier Tokyo et le village olympique.

Depuis combien de temps êtes-vous maire ? Pratiquez-vous actuellement une activité sportive ou par le passé ?
Depuis le 10 février 2020, j’ai succédé à l’ancien maire, monsieur Atsushi Tanabe. Autrefois, je jouais au tennis de table et je pratiquais le judo.

Quelles sont les activités sportives proposées par la ville et quels sont les sports les plus pratiqués par votre population ?
La marche et la randonnée sont notamment au programme de nos activités en plus des disciplines sportives telles que le handball, le badminton, le softball, etc.

Quelles sont les disciplines les plus en vue à Koshu ?
Le club Shioyama accueille nos équipes de handball. Les équipes de softball et de badminton participent également au championnat national.

Comment en êtes-vous venu à inviter l’équipe de France de handball ?
La culture du vin à Koshu a débuté il y a 140 ans lorsque deux jeunes hommes sont allés en France pour étudier le vin. Les échanges avec la ville de Beaune en France ont commencé en 1974 et 45 ans se sont écoulés depuis la signature d’un accord de jumelage avec la ville de Beaune. En raison de cette culture commune du vin et des échanges entre les deux villes, ainsi que de la popularité du handball dans la cité, nous avons fait le choix d’inviter les équipes de France.

Est-ce une façon de participer aux jeux olympiques de Tokyo ?
Plutôt que de m’impliquer activement dans l’organisation des Jeux olympiques, je souhaite surtout réussir l’accueil des deux équipes. Notre objectif est aussi de valoriser les échanges de longue date avec la France.

Quelles seront les conditions d’accueil des équipes de France ?
Nous nous préparons à l’accueil des équipes avec un dispositif complet et tous les services pour accueillir les équipes de la meilleure des façons. Naturellement, la préparation s’effectuera dans le respect des directives sanitaires.

En quoi pensez-vous que Koshu permettra aux joueurs et aux joueuses et au staff de bien préparer le tournoi olympique ?
L’objectif sera principalement d’absorber le décalage horaire. Ce stage permettra également aux joueurs et aux staffs de s’habituer au climat japonais en plein été afin de rejoindre les Jeux olympiques dans les meilleures conditions.

Deux matches de préparation face au Japon sont programmés. Est-ce un événement spécial pour la ville de Koshu et ses citoyens ?
Bien qu’il ne soit pas possible d’organiser de rencontres entre les citoyens et les équipes, en raison de la crise sanitaire, je pense que ces matches amicaux permettront aux enfants de se faire des souvenirs incommensurables.

Selon vous, la population de Koshu et des environs est-elle impatiente d’accueillir les équipes de France ?
Oui c’est certain. Du fond du cœur, nous sommes impatients d’accueillir la délégation française.

Pendant le tournoi olympique, aurez-vous l’opportunité de vous rendre au Yoyogi National Gymnasium pour encourager les équipes du Japon et de France ?
J’en suis vraiment désolé mais en tant que premier magistrat de la ville de Koshu, en charge de faire appliquer les mesures pour faire face au coronavirus, je suivrai la compétition à la télévision. Bien entendu je soutiendrai les équipes engagées.

Propos recueillis par Hubert Guériau