La deuxième levée de Génération Handballissime s’est tenue du 1er au 3 novembre à la Maison du Handball. Les treize Territoires* de la FFHandball étaient représentés par des équipes de jeunes qui se sont toutes affrontées, dans un esprit non compétitif, avec la présence des acteurs (dirigeants et salariés) de clubs actifs en Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) et Zone Rurale (ZRR).
Brigitte Bazin : « Les jeunes ne se sont pas ennuyés une seconde »
Bénévole depuis 30 ans à l’AS Gournay Pays de Bray HB, elle a participé au deuxième rassemblement de Génération Handballissime organisé par la FFHandball. « Je coordonne l’activité du club, raconte Brigitte Bazin, véritable cheville ouvrière de cette structure en Seine-Maritime qui compte 150 licenciés. Je suis titulaire d’un BPJEPS et à ce titre je suis maître d’apprentissage au sein du club. » Avec sa comparse Patricia Goemaere, elle a ainsi conduit six jeunes du club normand jusqu’à la Maison du Handball, après la sollicitation de la Ligue normande. « Nous avons rapidement monté une commission pour définir qui seraient les jeunes participants à cet événement. Notre choix s’est porté sur quatre jeunes arbitres et sur deux jeunes filles, Maéva et Tess, particulièrement assidues aux entraînements et à l’état d’esprit exemplaire. Pour le club, cette invitation était une façon de récompenser ces jeunes méritants. » Le groupe de huit personnes a effectué les 120 kilomètres qui séparent le club de Seine-Maritime, de la Maison du Handball pour « un week-end de rêve pour les jeunes et pour nous. C’était génial. Nous avions déjà vu la Maison du Handball dans un reportage, mais la découvrir de ses propres yeux, c’est autre chose. C’est impressionnant de jouer sur le même terrain que les joueuses et joueurs des équipes de France. Les jeunes étaient subjugués par l’accueil et la qualité des chambres. Ils ont été gâtés », sourit Brigitte Bazin qui a apprécié ce rapprochement soudain avec les instances nationales. Si la dirigeante a naturellement participé aux réunions organisées pendant ces 48h à la Maison du Handball, elle a aussi apprécié les échanges informels. « Lors du dîner de vendredi, j’ai longuement discuté avec Macky Biojout. Découvrir la Maison du Handball, c’est concret et cela nous permet de comprendre et de justifier la part fédérale sur les licences. Aujourd’hui, le hand n’est plus à la traîne derrière le foot et le rugby. » La petite troupe venue de Normandie s’est distinguée sur le terrain mais pas seulement. « Les jeunes ne se sont pas ennuyés une seconde. Sur le terrain, ils ont eu des affinités avec les joueurs d’Occitanie et d’Île-de-France. Et de poursuivre : Lors de la soirée d’Halloween ils ont mis l’ambiance ensemble et fait des battles. »
La bonne formule
« Avec des matches de 10 minutes bien répartis entre le samedi et le dimanche, nous avons apprécié cette formule qui a permis de rencontrer les 12 autres équipes. Pendant que 6 équipes jouaient, les membres des 6 autres équipes arbitraient. Enfin, une équipe participait, à tour de rôle, à l’atelier recyclerie de handball pour fabriquer des porte-clefs », détaille Brigitte Bazin qui regrette le temps passé en réunion qui l’a privé de mieux suivre ses ouailles sur le terrain. Pour autant, Brigitte a apprécié « l’exposé sur ce que le Hand à 4 pouvait amener, pas si loin de ce que nous avons mis en place en pré-saison lorsque nous déplaçons nos buts dans le parc de l’hôtel de ville ou au milieu des immeubles. » Si le Hand à 4 n’est pas considéré une activité à part entière par la dirigeante, « c’est un outil de promotion du handball et une opportunité d’aller capter des jeunes », assure Brigitte qui a apprécié de disposer, dès le début de la saison, d’un kit de développement envoyé par la FFHandball. « Ce kit est bien doté avec un nombre important de ballons et de chasubles. Dans le cadre de Sport et Citoyenneté nous l’avons récemment utilisé à Forges-les-Eaux. »