Au moment de la reprise du championnat de France féminin, désormais nommé LIGUE BUTAGAZ ÉNERGIE, la Ligue Féminine de Handball, par la voix de sa présidente Nodjialem Myaro, a tenu à s’exprimer sur l’absence de diffuseur national et reste mobilisée.

Aucun diffuseur national n’a pour l’instant souhaité s’engager auprès de la LFH pour produire et diffuser les rencontres du championnat. Depuis 3 saisons, 15 rencontres de LFH étaient retransmises en direct sur les antennes de beIN Sports. La LFH a seulement été informée au début de l’été que beIN Sports ne diffuserait plus aucune rencontre en 2019-20. Depuis, et malgré les démarches d’un consultant spécialisé pour œuvrer à l’exposition du championnat français, aucune TV nationale ne s’est positionnée. La Ligue des Champions, avec Metz HB et Brest Bretagne HB, sera, elle, bien diffusée sur beIN Sports. « Je suis bien sûr très déçue de la frilosité des médias nationaux pour soutenir notre championnat professionnel féminin. Malgré ce contexte, je reste déterminée et je continuerai à mettre tout en œuvre pour exposer notre championnat et nos clubs, grâce à nos atouts communs et aux valeurs d’engagement qui nous caractérisent, assène Nodjialem Myaro, présidente de la LFH. Nous comptons sur le soutien de tous les amateurs de handball, des institutions publiques, de nos partenaires et bien sûr des joueuses, attachées à leurs clubs et ambitieuses dans leurs performances. »

C’est par la voie d’un communiqué que Nodjialem Myaro s’est émue du manque de considération dont souffre le championnat féminin de handball. (Photo JM. Hervio / LFH)

Les chiffres clefs communiqués par la LFH :

  • +250 % sur les budgets des clubs entre 2008-09 et 2019-20 (25,5 M€ en 2019-20)
  • Une part prépondérante prise par les recettes sponsoring dans les budgets des clubs (12 M€ en 2019-20 contre 8,9 M€ de subventions publiques)
  • Un encadrement administratif, sportif et médical professionnel à temps plein dans tous les clubs
  • Une moyenne par club de 12 joueuses professionnelles à temps plein (contre 8 en 2008-09)
  • 255.000 de spectateurs en moyenne dans les salles en 2018-19 (+140 %), dont des records de plus de 5.000 spectateurs
  • Des salles de mieux en mieux équipées grâce aux collectivités locales
  • Première ligue féminine sur les réseaux sociaux (280.380 abonnées pour la LFH et ses clubs sur Facebook, Twitter et Instagram)
  • 4 clubs vainqueurs de la Coupe d’Europe Challenge Cup
  • 2 clubs en Ligue des champions, dont un au Final4 2018-19
  • Plus de 27 nationalités représentées dans le championnat
  • Le premier naming du sport féminin français avec l’arrivée de Butagaz