La capitaine tricolore évoque son plaisir d’être là, son ambition intacte et sa pleine confiance en ce groupe France.

L’état d’esprit est-il différent après le sacre inédit de 2017 et la confirmation de 2018 sur vos terres ?
Personnellement en tout cas j’ai toujours la même envie de gagner et l’espoir d’aller le plus loin possible dans la compétition. Le contexte est peut-être différent, mais pas l’envie, comme notre démarche et l’intensité que l’on met dans le travail pour aller le plus loin possible. Le choix était assez simple d’être là. Je pense avoir les capacités d’enchaîner, je connais la charge d’exigences sur l’année, je travaille au quotidien pour ne pas en souffrir.

En tant que capitaine, es-tu encore plus vigilante face à une éventuelle décompression ?
Je pense que c’est le rôle de tout le monde, pas uniquement des anciennes qui ont l’expérience. Cela part d’une démarche individuelle aussi. Je ne dirais pas que j’ai une confiance aveugle en nous, c’est toujours compliqué, mais j’ai la sensation en tout cas que le groupe vit bien et a surtout toujours su se remettre en question. Nous avons prouvé des choses. On rêvait d’avoir ces médailles. A nous de continuer à faire les efforts et être vigilants. C’est plutôt sympa d’être là-haut !

Ce championnat du monde permet cependant de préparer les J.O. Cela signifie quoi pour vous ?
Déjà, être ici six mois avant est un plus indéniable pour la logistique par exemple. Entre le décalage horaire, les bagages, la vie et les coutumes sur place, la nourriture. Nous avons notamment découvert à Tokyo la salle dans laquelle on allait jouer. Ce n’est pas négligeable a un haut niveau où tous les détails comptent. Cette première semaine dans la capitale japonaise nous a permis de se projeter un petit peu sur l’été prochain. Mais depuis que nous avons posé les pieds à Kumamoto, nous sommes focalisées sur le Mondial et la défense de notre titre.

AGC