Amandine Leynaud est impatiente de retrouver la Maison du Handball et ses partenaires pour tourner la page du Mondial japonais. La gardienne de l’équipe de France, victorieuse de la Ligue des Champions 2019, sera toujours la gardienne de Györ la saison prochaine mais pas seulement…
Quelle est ton actualité avec le club hongrois de Györ ?
J’ai resigné un contrat (un an + un an) où j’aurai une double mission. Les dirigeants du club ont souhaité me conserver en tant que joueuse de l’effectif. Deux nouvelles gardiennes, Laura Glauser et Silje Solberg, arriveront la saison prochaine et l’objectif est de leur laisser le temps de s’exprimer au mieux. Je serai chargée d’entraîner les gardiennes et d’apporter mon expérience. Cet engagement, d’un commun accord, fera l’objet d’un bilan à l’issue de la prochaine saison. Lorsque tu as la confiance de l’un des meilleurs clubs du monde dans ce rôle-là, c’est une opportunité qui ne se refuse pas. Au regard de mon avenir, ce sera une expérience supplémentaire pour me conforter dans mes aptitudes.
Es-tu impatiente de revenir en équipe de France dans quelques semaines à la Maison du Handball ?
Ce sera l’occasion de nous retrouver et de poursuivre le débriefing qui est engagé avec Olivier Krumbholz. Nous avons la chance d’avoir deux semaines de stage. La première semaine pour clôturer cet épisode du Mondial et nous préparer. La seconde pour disputer les deux matches et faire le point sur l’état de l’équipe.
Quelles sont les clefs pour retrouver la confiance après un Mondial raté ?
Si jamais j’avais la clef, je le dirais de suite mais ce n’est pas aussi simple. Il y a plusieurs facteurs et il ne faut pas oublier ce que nous avons fait, pourquoi et comment nous avons été performantes. Nos adversaires progressent et travaillent pour les J.O. Nous avons été moins bonnes sur ce Mondial et il va falloir se remettre en question sur plein d’aspects collectifs. Il ne faut pas oublier ce Mondial et nous en servir pour l’avenir. Après un ou deux matches, l’aspect confiance peut revenir très vite. En réalité, je crois que les choses n’arrivent jamais par hasard. Il n’existe pas de chemin sans travailler. Nous étions investies mais cela n’est pas passé. Avec l’ancienne formule du Mondial, nous aurions certainement atteint les quarts de finale et on aurait moins parlé de notre parcours. Voilà, nous n’étions pas assez prêtes et il y a aujourd’hui plein de questionnements. Nous connaissons la formule des J.O., le nombre de joueuses, et nous avons le temps de nous préparer toutes ensemble. C’est un beau défi pour retrouver le plaisir que nous n’avons pas eu sur le Mondial.
HGu