Les équipes de France jeunes féminines (U18F et U20F) et masculines (U19M et U21M) participeront finalement, au cœur de l’hiver, aux compétitions internationales qui ont toutes été reportées. Si le contexte sanitaire le permet, l’Euro U20M initialement prévu en Slovénie du 02 au 12 juillet, pourrait se tenir finalement en janvier prochain. Dans ce quatrième épisode de l’été des jeunes, Arthur Lenne (19 ans) entame sa 2e année au centre de formation du Montpellier HB.

Comment as-tu vécu cet été qui t’a privé de l’équipe de France U21M ?
Forcément, il y a de la frustration car j’aurais aimé disputer la compétition internationale. Le groupe monte en puissance, avec des joueurs qui commencent à évoluer au meilleur niveau français. D’un autre côté, c’est une opportunité de travailler pour intégrer l’équipe professionnelle de Montpellier et de disputer des matches, comme vendredi passé face à Chartres (35-27), pendant la préparation. Le match s’est disputé sous la forme de quatre quarts temps et j’ai eu l’opportunité d’en disputer deux. J’ai marqué mon premier but avec l’équipe professionnelle. C’est une grande fierté de porter ce maillot d’autant que j’avais été surpris d’apprendre, la veille, que j’étais retenu pour ce match.

Tu évolues au poste de pivot. As-tu des modèles ou des sources d’inspiration ?
En France, nous avons la chance de disposer de plusieurs pivots de haut niveau, notamment Ludovic Fabregas, Luka Karabatic, Cédric Sorhaindo et Nicolas Tournat. Je n’ai pas encore dépassé la barre des 100 kilos, donc en termes de gabarit et de potentiel physique, je ne leur ressemble pas encore. Bien sûr que je m’inspire de leur parcours car mon objectif est d’arriver un jour, peut-être, à leur niveau. Je cherche plutôt à m’apparenter à des pivots de déplacement car je ne suis pas forcément un gros point d’appui. Le physique, c’est un aspect du travail sur lequel je vais devoir me concentrer pour prendre du muscle et avoir une dimension physique plus importante pour tenir mon poste à l’intérieur d’une défense.

Intégrer le plus grand club français et retrouver ton frère, toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour progresser ?
Avec Yanis, nous n’avions jamais eu l’occasion de nous entraîner ensemble. C’est donc assez particulier car nous avons un rapport fusionnel. C’est positif pour mon intégration et on s’encourage mutuellement. À Montpellier, on s’attend à avoir une rigueur dans le travail et c’est bien le cas. Au centre de formation, même pour les séances de musculation, il y a un super accompagnement. Avec Fred Anquetil, c’est un cran au-dessus. Il nous pousse au bout de nous-mêmes et c’est impressionnant. Mon objectif est de côtoyer le plus souvent possible l’équipe professionnelle tant à l’entraînement qu’en match. Maintenant, il me reste beaucoup de choses à travailler : la dimension physique et handballistique, et tout le jeu au poste.

HGu