Trois questions à Béatrice Edwige, pivot de l’équipe de France féminine, qui se projette sur la suite de la préparation des Bleues avec le deuxième stage à Capbreton (30 juin au 7 juillet).

Comment as-tu vécu ce premier stage, que les joueuses de Györ dont tu fais partie ont rejoint un peu plus tard ?
C’était vraiment très important d’avoir ces dix jours pour les filles qui s’arrêtaient le 4 juin, comme nous à Györ. Je ne vais pas dire que c’est facile mais quand on a un objectif comme les Jeux, à partir du moment où j’ai mis un pied à l’hôtel à Capbreton, je savais que ça y est, j’étais partie en mode préparation olympique. Que ce qu’il s’est passé dans la saison, c’est fini. La transition n’a pas été plus compliquée que ça. Les filles qui sont arrivées cinq jours après les autres, ça fait assez longtemps que nous sommes en équipe de France, ce n’est pas comme si nous étions des petites jeunes qui débarquent dans un groupe où elles ne connaissent personne. Donc c’était simple. Tout a été pris de manière assez rapide, c’est comme si on était là depuis le début.

Comment te projettes-tu sur la suite ?
On se laisse un peu respirer puis on se retrouve pour un gros bloc. Avec nos fameux matches contre les Norvégiennes. Ça va nous faire du bien, on a hâte de retrouver notre public car ça va faire longtemps. Et surtout de voir où on en sera, par rapport à une équipe qui est une des grosses équipes de la compétition. Ça sera surtout, avant de penser au résultat, intéressant de voir où on en est au niveau de nos systèmes, des choses qu’on a mises en place les deux semaines de stage, donc on a hâte.

Vous avez croisé les Norvégiennes en stage à Capbreton, vous allez les affronter deux fois en amical. C’est devenu une nation amie ?
Je ne sais pas s’il y a une amitié franco-norvégienne mais ce qui est sûr, c’est que c’est une nation avec laquelle on s’entend bien en dehors du handball. Le fait qu’il y ait pas mal de Françaises et Norvégiennes à Györ cette année, ça nous a un peu rapprochées et c’est vrai qu’on s’entend vraiment super bien. On échange sur la manière dont chacun travaille de son côté, de ce qui est mis en place. Par exemple, on a appris qu’on faisait la préparation les unes avec les autres quand elles nous ont dit qu’elles venaient à Capbreton en même temps que nous. C’est intéressant d’échanger sur notre différence de cultures, sur l’approche des compétitions.

AGC