Depuis la naissance d’Olympe le 2 novembre 2019, Cléopatre Darleux est une maman heureuse et épanouie. La championne du monde 2017 évoque son impatience à retrouver la compétition au milieu d’une saison riche de défis tant avec son club, le Brest Bretagne Handball, qu’avec l’équipe de France.

Comment as-tu vécu ta maternité loin du handball ?
Tout se passe très bien avec notre petite Olympe qui est adorable. Elle fait déjà ses nuits. C’est un bonheur intense. Je dois dire que pendant ma grossesse, je craignais d’avoir un peu le bourdon. Et en effet le handball m’a beaucoup manqué. L’envie de revenir s’est manifestée pendant l’été. Lorsque je suis engagée dans le rythme de la compétition, je me ressource plutôt que de me mettre devant la tv. Mais là, je me suis surprise à prendre beaucoup de plaisir à regarder des matches.

Après la naissance de ta fille, à quel moment as-tu repris une activité physique ?
Mon objectif était d’abord de retrouver une forme physique car évidemment je n’avais plus tout à fait le même corps (sourire). Deux semaines après mon accouchement, tous les voyants étaient au vert pour une reprise progressive. J’ai débuté par de la marche rapide afin de remettre mon corps en action. Puis à partir du mois de décembre, étape par étape, j’ai entamé la préparation physique avec de la musculation, de la course et du cardio. Ensuite, en janvier, j’ai réalisé un travail d’appuis et assez rapidement le travail spécifique sur mon poste. J’ai repris l’entrainement avec la N1 depuis une semaine avant de retrouver l’équipe première.
Cette période d’inactivité de quelques mois m’a fait le plus grand bien. J’avais quelques tendinites et désormais, je n’ai plus rien. Je suis guérie de tous mes petits bobos et je me sens en plein possession de mes moyens. Je suis toute jeune !

Avec la Ligue des champions, la Ligue Butagaz Énergie, la coupe de France et l’équipe de France : le programme est particulièrement motivant…
La fin de saison s’annonce palpitante avec le BBH où nous avons une carte à jouer dans toutes les compétitions. Il y aussi les Jeux olympiques de Tokyo. Franchement, ce sont des objectifs supers motivants et le timing pour un retour est excellent. J’ai même le temps de retrouver un bon niveau dans l’optique de l’équipe de France. Et pourquoi pas participer au rassemblement du mois de mars. Mais avant de penser à la fin de la saison, je vise un retour sur le terrain mi-février avec l’objectif de retrouver rapidement toutes mes sensations.

HGu