Avant l’entrée en lice de l’équipe de France au tour préliminaire du Mondial IHF 2021, face à l’Angola ce vendredi à 18h, Coralie Lassource se réjouit de disputer ce Mondial en Espagne et, par la même occasion, de retrouver le public.

Après l’EHF EURO 2020 et les J.O. de Tokyo disputés à huis clos et dans le cadre d’une bulle, que t’inspire ce Mondial qui s’annonce moins contraignant ?
C’est toujours un plaisir de voir du monde dans les gymnases sachant en effet que les deux dernières saisons que nous avons vécues étaient très compliquées. Je suis très excitée et enthousiaste de débuter la compétition avec du public et, je l’espère, des supporters français. De plus, à Barcelone, il fait beau et cela fait du bien de pouvoir prendre un bain de soleil. On sera moins enfermées et c’est un vrai plus car on a toutes un peu besoin de respirer de l’air frais.

Avec « seulement » douze championnes olympiques, la configuration de l’équipe de France a évolué. Il y a peu tu étais l’une des jeunes sélectionnées. En tant que capitaine, en quoi cette expérience récente sera précieuse ?
En réalité c’était un peu différent car il n’y avait pas eu autant de changements lorsque je suis arrivée. J’ai été soutenue et encouragée et c’est ce que l’on fait avec les nouvelles. Au fil des matches, chacune va apporter sa pierre. Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition, donc il faudra mettre les ingrédients au fur et à mesure.

Comment se passe l’intégration des trois nouvelles : Lucie Granier, Oriane Ondono et Alicia Toublanc ?
Ce Mondial sera en effet leur première compétition officielle. Elles eu la chance de vivre le stage du mois d’octobre avec deux matches assez importants. Elles sont nouvelles mais pas totalement car elles connaissent un peu le fonctionnement même en l’absence des cadres absentes en octobre. Elles vont faire connaissance avec le haut niveau, ce n’est pas comme en club mais cela s’en rapproche. Avec notre soutien et l’ambiance dans le groupe, je pense que ça va aller.

Propos recueillis par Hubert Guériau