La sociétaire de Györ plane encore sur cet EHF EURO 2020. Chapardeuse de ballons, perforeuse de défense, heureuse Estelle Nze-Minko qui disputera dimanche sa quatrième finale internationale en quatre ans.

Comment expliques-tu votre domination dans cette demi-finale ?
C’était un match incroyable et nous avons été très sérieuses dès le début du match. Nous craignons cette équipe croate. Nous avions plusieurs options, notamment notre défense. Je ne réalise pas encore mais le meilleur est à venir. Je suis heureuse et fière pour l’équipe et pour le staff.

Que ressens-tu après cette victoire synonyme de nouvelle médaille ?
J’ai traversé la journée avec de l’excitation, de la pression, de la bonne pression, et j’avoue je suis un peu KO ce soir (vendredi). Alors après le match, je m’autorise à kiffer. Clairement, je suis dans un confort dans les 2-3 h à venir, c’est majestueux comme être qualifiées pour la finale et regarder le match de notre futur adversaire. Maintenant, nous savons que nous disposons de très peu de temps pour récupérer d’autant que nous comptons quelques bobos.

Avant le match, vous paraissiez vraiment à votre aise, parfaitement détendues. Est-ce l’habitude de disputer des demi-finales ?
La dernière demi-finale, c’était il y a deux ans ! C’est le genre d’habitudes qui s’oublie vite. De toutes les façons, on vit bien. Nos discours sont toujours aussi cools dans le vestiaire, avec les coaches, entre nous. On s’entend bien. L’échauffement, il y a toujours des sourires, des rires. Tout est fait pour que ce soit détendu. On a aussi compris que nous aurions besoin de nous détendre et cela passe par le fait que chacune sourit ou essaie de faire une blague. Cela se transmet de partout et cela nous convient plutôt bien.

Propos recueillis par HGu