Au lendemain de la victoire sur l’Islande, la cinquième d’affilée dans ce Mondial IHF 2021, le sélectionneur Guillaume Gille répond à trois questions… et demie.

En quoi ce succès face à l’Islande (28-26) était fondamental pour viser les quarts de finale ?
Clairement c’était notre volonté avant ce match d’empiler les points dans ce tour principal, face à un adversaire coriace, l’Islande. Il a fallu s’employer et lutter pendant 60 minutes face à des Islandais qui nous ont posés beaucoup de problèmes, notamment avec leur jeu rapide. Mais nous avons su trouver les bons stops, les bons arrêts et les quelques situations en fin de match qui ont été très bien jouées en attaque pour sortir vainqueurs de ce duel. Tout cela nous permet d’avancer un peu plus vers les quarts de finale.

Après la prestation peu convaincante face à l’Algérie, quels sont les secteurs en progrès ?
Je crois que nous avons pu compter sur une défense en place, sur des gardiens de but qui fonctionnent bien en harmonie avec cette défense. Hier soir, face à un jeu d’attaque atypique en raison des spécificités de l’Islande et de ses articulations, nous avons trouvé des solutions intéressantes. Elles nous ont amenés plus loin que ce que nous avions l’habitude de produire. J’observe aussi que la confiance grandit sur certaines phases d’attaque : c’est essentiel en vue des prochains combats.

Finalement, depuis le début du Mondial, l’équipe de France doit faire face, sur chacun des matches, à une solide opposition. N’est-ce pas finalement un parcours parfait dans cette phase de reconstruction ?
Je ne sais pas s’il s’agit d’un parcours parfait mais c’est notre parcours, c’est celui du groupe avec ses hauts et des bas, ses moments forts et ses temps faibles. Je souhaite que tous ensemble, on essaie au maximum d’apprendre de ces expériences pour continuer à solidifier notre projet pour le rendre plus fort et plus compact. C’est ce à quoi on s’attelle au quotidien.
Yann Genty a réalisé une fin de match remarquable. Il a indiqué que c’est Vincent Gérard qui l’a incité à rentrer… Cette relation doit vous plaire non ?
Il existe une connivence particulière dans ce duo parisien. C’est en effet Vincent qui initie le changement en arrivant sur le banc, en disant : « il faut mettre Yann. » C’était aussi notre intention et l’initiative de Vincent a en effet accéléré le mouvement avec bonheur.

Propos recueillis par Hubert Guériau