Le pivot de l’équipe de France, à l‘instar de tous ses partenaires, a livré une solide prestation face à la Norvège. Il évoque les clefs de ce premier succès et évoque les premiers jours de ce Mondial en Égypte.

Es-tu satisfait du travail défensif qui a été précieux dans le succès de l’équipe de France ?
Face à la Norvège, on démarrait une nouvelle compétition avec beaucoup d’envie et nous avions à cœur de nous racheter après les deux prestations face à la Serbie. Nous avons effectué un gros travail vidéo sur l’aspect tactique, à la fois sur l’adversaire mais surtout sur nous. Nous savions que notre défense pouvait faire de belles prestations à condition de mettre de l’engagement et des bonnes attitudes. Nous avons aussi mis beaucoup d’envie sur cette rencontre face à la Norvège. Nous avons pu baser notre succès une bonne défense avec beaucoup d’activité et d’agressivité dans le bon sens du terme, avec aussi un Wesley Pardin très fort derrière. Nous sommes très heureux d’avoir débuter de la plus belle manière la compétition mais cette victoire n’aura de sens que si nous gagnons aussi face à l’Autriche. Nous devons continuer à travailler et à nous améliorer, je pense notamment au 6 contre 5 qui n’a pas été très performant. Nous devons jouer mieux et être plus efficace offensivement.

Comment se passe le séjour dans le cadre de la bulle avec les contraintes sanitaires ?
Pour ma part, j’essaie de ne me centrer sur les habitudes que nous avons prises : porter le masque et garder la distanciation. Il y a peut-être des petits trous d’air mais je crois qu’il faut avoir la capacité de se prendre en main et de faire la part des choses. Tout simplement de prendre ses responsabilités et de respecter les règles dont nous avons maintenant l’habitude. Il y a certes des contraintes mais je ne suis pas venu ici pour me plaindre. Jusqu’à présent, le groupe le vit plutôt bien et le staff conserve un œil attentif sur ces aspects.

Il s’agit de ta première compétition majeure sans la présence de Cédric Sorhaindo. Comment t’accommodes-tu de son absence ?
C’est en effet nouveau. Forcément, c’est un repère important qui s’en est allé. Je dois m’adapter mais il y a d’autres joueurs avec qui je dois aussi échanger beaucoup. Cédric m’a apporté beaucoup : de la stabilité, de la régularité et de la confiance. Il a fait aussi partie des personnes qui m’ont aidé à m’intégrer. Aujourd’hui, je pense que je suis pleinement intégré et que j’ai pris plus de responsabilités et de la maturité qui m’ont permis d’aborder les compétitions avec plus de confiance et de sérénité. Je le remercie pour tout ça et j’essaie de continuer aujourd’hui dans cette lignée-là. D’abord parce que c’est ma façon d’être, aussi parce que j’ai l’habitude d’aborder ce type d’événement de cette façon-là.

Propos recueillis par Hubert Guériau