Le cadet de la fratrie Karabatic fait naturellement partie du collectif qui prépare les prochains rendez-vous. Comme tous ses partenaires, Luka Karabatic est impatient de retrouver la scène internationale avec le maillot de l’équipe de France.

Comment se présente le début de cette préparation ?
Comparé aux années précédentes où le timing était toujours le même, le début de stage est un peu particulier. Cette année, nous avons disputé le Final Four les 28-29 décembre puis nous sommes rentrés à la maison une journée avant de nous retrouver avec les copains, le 31 décembre, à la Maison du Handball. C’était un bon moment et un bon moyen de démarrer le stage. Nous sommes contents d’être ensemble pour essayer de vivre une belle aventure.

Justement, quels ingrédients faut-il mettre ?
Dès aujourd’hui (samedi), on s’est remis au travail. Le premier match de la Serbie arrive très vite et il faut optimiser au maximum le temps de travail que l’on a. En arrivant ici, on se sent bien en retrouvant des visages que l’on connaît. C’est parfait pour prendre des bonnes habitudes de travail. Nous sommes bien encadrés et nous savons que le staff médical fera attention à nous. Il faut retrouver des repères et un niveau d’exigence. Tout le monde a envie d’apporter quelque chose au groupe et d’être performant.

Comment te projettes-tu sur les matches à venir avec cet enchaînement face à la Serbie puis le Mondial en Égypte ?
Ce n’est pas facile de se projeter déjà sur le Mondial car, même si nous avons effectué un stage en novembre dernier, nous n’avons pas disputé de matches officiels ou de véritables oppositions depuis longtemps. Alors, dans l’immédiat, on se focalise sur les matches face à la Serbie qui nous permettront de renouer avec la compétition sous le maillot tricolore. Nous allons essayer de retrouver des repères et des automatismes sur ces deux matches. Notre objectif se situe d’abord sur la double confrontation. À partir de là, nous aurons plus d’éléments pour travailler plus précisément. Le Mondial, même s’il arrivera vite, est « entre guillemets » encore loin.

Propos recueillis par Hubert Guériau