Ému aux larmes après la défaite face à la Norvège, Michaël Guigou a symbolisé l’immense déception qui a entouré le parcours de l’équipe de France. L’ailier gauche (bientôt 38 ans) n’en a pas fini avec l’équipe de France et il compte bien boucler son immense carrière sur une meilleure note.

Comment as-tu vécu les dernières 48h après la défaite face à la Norvège ?
Au-delà de ces 48h, ce sont les quatre jours qui ont été très difficiles. Dès que nous avons perdu face au Portugal, c’était compliqué d’essayer de se remettre sur le droit chemin et de tout mettre en œuvre afin de faire un gros résultat contre la Norvège. Et nous avons bien failli le réaliser. Puis il y a eu la déception et la tristesse de ne pas se qualifier.

Comment avez-vous abordé ce troisième match à jouer face à la Bosnie-Herzégovine ?
Il restait en effet un match un match à jouer pour finir sur une bonne note. Je pense que nous avons réussi à le faire. Mais bien entendu, cela reste une compétition décevante.

Le choix de rester en équipe, 24h supplémentaires, plutôt que de se quitter à l’aéroport, constitue-t-il déjà un moment charnière pour mieux rebondir ?
Je ne sais pas si c’est important ne pas se quitter comme ça. C’est la volonté du staff car en effet, d’habitude, chacun reprend sa route à l’arrivée, depuis l’aéroport. Cette fois, nous avons le temps de prendre une journée afin de passer un dernier jour ensemble. Nous allons nous détendre un peu et nous retrouver pour parler de tout cela.

HGu