Comment abordes-tu cette compétition inédite quelques semaines seulement après le Mondial en Égypte ?
Il faut penser à ce que cette équipe a créé sur le dernier Mondial et à s’appuyer dessus pour décrocher la qualification sur ce TQO. La richesse de notre groupe doit nous permettre de faire la différence. Parfois cela peut compliquer les choses parce que tu ne sais pas qui va jouer ou performer mais ça c’est le problème des coaches. On a un bon groupe tant sur la quantité que sur la qualité. Nous jouerons tard et la récupération entre les matches sera déterminante. Cela peut jouer et c’est un point fort de pouvoir s’appuyer sur toute l’équipe.

Disputer trois matches en trois jours, avec beaucoup d’enjeux, est-ce alléchant ou est-ce un saut dans l’inconnu ?
Le dilemme concerne la gestion de toute l’énergie car il faudra à la fois apporter le plus possible et se préparer à la finale du lendemain car chaque match sera une finale. Depuis que nous sommes rassemblés vendredi, nous évitons de penser à cette idée de jouer notre saison internationale sur un seul week-end. En fait, c’est comme si on entrait directement dans un dernier carré, un Final Four. Il y a naturellement de l’excitation à l’idée d’obtenir la qualification, c’est pourquoi nous faisons du handball de haut niveau. C’est très alléchant.

Comment conjuguer son ambition personnelle et les attentes du handball français ?
Les Jeux olympiques représentent la compétition la plus prestigieuse avec ses médailles reconnues par tous. Je crois que nous avons l’habitude de disputer des compétitions qui dépassent toujours la petite personne que nous sommes. Aller aux J.O., disputer un Final Four de la Ligue des Champions ou une coupe d’européenne, cela peut être le rêve d’une nation, d’un club et à chaque fois cela nous dépasse. Cette saison est particulière et nous aurons tous à cœur de très bien faire pour le Handball amateur. Ce TQO ne sera pas seulement notre combat mais celui de tous les fans de handball.

Propos recueillis par Hubert Guériau