L’équipe de France disputera son deuxième match face à la Slovénie, dimanche, à 18h15. Une rencontre à suivre en direct sur beIN SPORTS et sur TMC. Olivier Krumbholz présente les enjeux de cette rencontre et il revient aussi sur le succès de la veille, face au Monténégro. Le Lorrain évoque aussi le paramètre de la lumière…

À quel type de match t’attends-tu ce dimanche face à la Slovénie ?
Ce sera une rencontre difficile, face à une équipe à fort potentiel qui joue bien et qui a du bras. Cette équipe possède à sa tête un excellent coach, Uros Bregar, qui démontre la qualité de son travail avec le Krim Mercator. Il sait aussi bien faire jouer ses équipes. Il sait de quoi il parle et je constate aussi les progrès faits par Océane Sercien-Ugolin qui évolue avec lui à Ljubljana. L’équipe slovène possède de gros points forts et des lacunes. À nous de jouer intelligemment en défense pour les bloquer là où il faut car certains secteurs ne sont pas exploités à fond.

Avec un peu de recul, comment juges-tu votre entrée dans la compétition et votre victoire étriquée face au Monténégro ?
Ce match était délicat et je suis très heureux de l’avoir gagné. C’est méritoire et je n’ai pas la prétention de dire que nous avons bien joué. Le contexte n’était pas facile avec beaucoup d’attentes à l’intérieur et à l’extérieur de l’équipe. Même si on travaille pour cela, ce type de match où la défaite est quasi interdite, pèse sur les joueuses. Aujourd’hui j’espère que nous avons fait le plus difficile sur la gestion de ces matches pièges.
Tous les secteurs de jeu sont améliorables et j’ai maintenant l’espoir que tout le monde se libère afin de voir une autre qualité de jeu. Au début de la partie, nous avons peiné avec notre défense 0-6. Notre 1-5 a été beaucoup plus intéressante. En attaque placée, nous n’avons pas été assez efficaces au niveau du tir avec trop peu de continuité dans le jeu. Nous avons aussi un peu trop délaissé nos pivots et, globalement, il manquait quelques ingrédients. Ce samedi matin, l’entraînement a été sérieux et joyeux, malgré quelques petits bobos. L’équipe se trouve plutôt dans une bonne dynamique.

Comment vivez-vous ces conditions particulières imposées par la crise sanitaire ?
On s’était fait à l’idée de la bulle sanitaire et même de jouer dans une salle magnifique qui est vide de spectateurs. La salle d’entraînement est austère mais au moins le sol ne majore pas les pathologies.
Le plus difficile, c’est la sensation de gris, c’est sombre. On manque de soleil, c’est le problème majeur ! Et même l’éclairage dans l’hôtel, c’est un peu pareil, ce n’est pas très lumineux. La lumière est importante pour l’énergie de soi-même et pour recharger les batteries. Nous avons aussi un déficit d’air frais. Tout le monde a besoin de décrocher, de temps en temps, de la compétition, en pensant à autre chose.
On s’est préparés au problème de la Covid-19. Disputer deux matchs en deux jours, c’est gérable. C’est le prix à payer pour que la compétition se déroule. Après, bien sûr, s’il y autant de reportés qu’en Ligue des champions ou en LFH, il est certain que l’on ne restera pas ici jusqu’à fin février.

Propos recueillis par HGu