La jeune arrière de Metz illustre les promesses de cette équipe de France et la place de plus en plus grande que la nouvelle génération doit prendre rapidement.

Que ressens-tu après ce dernier match et cette sorti prématurée de la compétition ?
C’était important de finir sur une bonne note, vraiment. Je pense que tout le monde a repris de la confiance avant de partir. Nous sommes quand même tombées bas en ne passant pas ce premier tour. Ce n’était pas évident de se remobiliser face à deux équipes très redoutables. Nous avons démontré que nous avions le mental pour rebondir aussitôt. Car on n’aspirait pas vraiment à seulement gagner la coupe du président.

Que faut-il retenir de ce rendez-vous manqué ?
Je pense la fin et nos deux matches avec beaucoup d’intensité, de détermination et un fort état d’esprit. Ce genre d’expérience prouve que tout est difficile lorsque l’on est au sommet. Je ne sais plus si c’est Olivier ou Richard qui disait que lorsque l’on redescend de la colline, c’est encore plus difficile de la remonter. Nous en sommes là aujourd’hui, il y aura beaucoup de travail pour reprendre de la hauteur. Mais lorsqu’on y a pris goût, il faut avant tout avoir conscience des efforts à faire. Nous allons retourner en club et mettre les bouchées doubles.

Et vous les jeunes vous avez pris date et affiché votre ambition ?
On est un peu l’avenir de l’équipe de France et jouer des matches importants prouve la confiance du sélectionneur. C’est vrai que sur cette compétition, nous avons été encore un peu plus propulsées sur le devant de la scène. Les rôles sont peut-être en train de changer, d’évoluer en tout cas dans le groupe. On essaie de s’y appliquer, les plus anciennes nous y préparent beaucoup. Nous ne sommes pas forcément en attente de cette évolution aussi rapidement, on continue à apprendre à leurs côtés. Mais effectivement c’est agréable de sentir que l’on compte sur nous.

AGC