Trois questions à Pauletta Foppa, pivot de l’équipe de France féminine, après le premier stage de préparation olympique à Capbreton (10 au 25 juin).

Comment s’est déroulé ce premier stage de préparation ?
Plutôt bien. On a commencé un peu en adaptant individuellement. On n’a pas toutes eu les mêmes saisons, les mêmes fins de saison. Pour ma part, je suis arrivée un peu fatiguée même si on a eu 10 jours de vacances. On commence un peu à récupérer et on doit directement enchaîner avec un gros objectif derrière, donc c’est sûr qu’on doit un peu réadapter pour ne pas arriver sur la fin de la préparation cramée. Mais c’est bien car pendant la saison, on n’a pas trop le temps de se concentrer sur nous-mêmes et là, c’est vraiment l’axe qu’on a eu en début de préparation, sachant qu’on a commencé beaucoup plus tôt que les autres équipes. J’espère que ça va porter ses fruits.

Bénéficier d’autant de temps de travail, est-ce une chance ?
C’est certain. On est toute l’année avec notre club et on a une semaine de stage par-ci par-là donc c’est un peu compliqué, pendant une semaine, de couper des objectifs du club pour se concentrer sur l’équipe de France. Là, le club, c’est rangé, et on peut peaufiner tous les petits détails qu’on n’a pas le temps de faire, on revoit tous nos enclenchements. On a le temps et il faut le mettre à profit.

Te projettes-tu déjà sur les Jeux olympiques et un objectif ?
Personnellement, je suis plus dans l’optique d’être bien physiquement, de bien récupérer, d’être dans une démarche totalement disponible pour le collectif. C’est sûr qu’on a toutes le même objectif de décrocher l’or, mais il faut aller étape par étape, gagner les matches les uns après les autres et puis ça va le faire. Il faut qu’on crée notre histoire de nouveau mais il faut qu’on le fasse petit à petit. Là, c’est la préparation, travailler nos points faibles puis on affrontera deux fois la Norvège (les 4 et 6 juillet à Bayonne), et encore pas mal d’équipes en arrivant au Japon. Entre nous, on fait des oppositions et ça envoie pas mal aussi (sourire). Tout cela nous aide à travailler.

AGC