Le sociétaire de Rhein-Neckar Löwen a rejoint la Maison du Handball et l’équipe de France le 31 décembre. Il évoque la préparation au Mondial et son ambition.

Tu n’as pas disputé le premier match en Serbie et tu figurais dans la liste des seize à Créteil. Espères-tu débuter ce Mondial face à la Norvège ?
On verra bien ! Je l’espère car je me donne tous les jours à l’entrainement pour figurer dans les seize et apporter à l’équipe. En effet, je n’ai pas joué le premier match car j’avais une petite douleur à la cheville contractée avec Rhein-Neckar Löwen et on n’a pas souhaité prendre de risques et jouer à 70 – 80 %. J’ai repris l’entraînement seulement le 3 janvier et je vais continuer à travailler. J’espère qu’on sera fin prêts.

Dans quel état d’esprit abordes-tu ce Mondial au regard du contexte sanitaire particulier ? Certains joueurs ont renoncé à se rendre en Égypte.
Je n’appréhende pas de me rendre en Égypte. Jouer pour mon pays et me donner à fond… Je n’aurais jamais renoncé à une sélection. En Bundesliga, je suis habitué à disputer les matches à huis clos. Il faut faire avec ce contexte et se satisfaire d’exercer notre sport, c’est un bon point cette saison. J’espère qu’on donnera tout pour faire un bon résultat et que l’on débutera avec beaucoup d’engagement dès jeudi. Jouer à huis clos ne change pas les repères. Lorsqu’il n’y a pas d’ambiance, on s’entend bien mieux sur le terrain, c’est un bon point. Nous sommes professionnels et on sait lorsqu’on doit se mettre au combat et à l’attaque.

Crains-tu que des cas positifs bouleversent la donne ?
Il est possible que plusieurs cas positifs surviennent. Cela pourrait être compliqué car des équipes seraient alors affaiblies et d’autres non. Donc ce sera spécial mais je crois qu’il faut se concentrer sur nous et sur notre jeu. Chaque équipe présente de l’adversité, comme nous avons pu le constater la semaine passée avec la Serbie qui nous a tenus en échec.

Propos recueillis par Hubert Guériau