À l’invitation du président de la république française, Emmanuel Macron, les deux équipes de France championnes olympiques à Tokyo étaient invitées ce lundi soir au Palais de l’Élysée.

La fête des Jeux olympiques de Tokyo s’est prolongée jusqu’au Palais de l’Élysée où les médaillés tricolores étaient reçus par le président Emmanuel Macron. La réception avait des allures de Garden party avec une météo particulièrement clémente ce lundi à Paris. Parmi les médaillés paralympiques et olympiques, les handballeuses et les handballeurs ont évidemment apprécié d’être reçus sous les ors de la République. Une telle réception récompense celles et ceux qui ont porté haut les couleurs de la France au Japon. Le caractère solennel de la réception a été complété par la convivialité qui a envahi tous ces sportifs heureux de se retrouver quelques semaines seulement après la fin des Jeux olympiques et paralympiques. Dans l’après-midi, les championnes et les champions olympiques de handball avaient aussi rendu visite aux partenaires de la FFHandball, notamment LIDL et la Caisse d’Épargne.

Dans son discours ce lundi soir à l’Élysée, Emmanuel Macron a souligné la « double médaille d’or féminine et masculine pour nos handballeurs qui ont fémé boutik comme diraient nos championnes. Le hand, très clairement, est un sport que l’on conjugue en France au plus que parfait. C’est clair et cela doit continuer. » Le président de la FFHandball s’est aussi réjoui de la présence des champions olympiques guidés par leur capitaine respectif, Coralie Lassource et Michaël Guigou. « Cette réception prolonge la magie et fait renaitre l’idée de ce que la représentation française a de nos sports. Le handball n’est pas plus que parfait, il est futur. Cette réception et cette reconnaissance marqueront les athlètes. Les handballeurs et les handballeuses ont porté haut les couleurs de la France et cela n’a pas de prix. Nous portons les valeurs de la France. La magie du handball n’est pas retombée : nous traversons le temps avec du bonheur et le bonheur que l’on donne. C’était beau aussi de voir ce soir nos anciens athlètes (Bertrand Gille, Jérôme Fernandez, Guillaume Joli et Thierry Omeyer) aux côtés de nos jeunes athlètes », a déclaré Philippe Bana

DÉCLARATIONS :
Olivier Krumbholz (entraîneur de l’équipe de France féminine) : C’était un moment très important. On se pose souvent la question de savoir quelle est la place de notre sport, de notre équipe, en France. Cette reconnaissance n’a pas de prix. Je suis content pour les athlètes quand elles se lèvent face au président pour recevoir leurs récompenses. C’est un moment incroyable et c’est la consécration de leurs efforts. Le pays récompense ses athlètes qui obtiennent des résultats et qui défendent les valeurs de la France.

Guillaume Gille (entraîneur de l’équipe de France masculine) : C’est la reconnaissance de l’ensemble de l’équipe de France olympique et paralympique. J’ai forcément un regard particulier sur ce que le handball a apporté à cette équipe de France avec les deux titres fantastiques qui ont d’ailleurs été soulignés par le chef de l’État. C’est un joli clin d’œil pour le travail effectué cette année et à la magnifique aventure vécue.

Coralie Lassource (capitaine de l’équipe de France féminine) : C’est un immense honneur et une immense fierté d’être reçue à l’Élysée pour notre médaille d’or olympique. Je suis très émue car c’est la première fois que je viens ici. Être remerciée et félicitée par le président de la République lui-même, c’est peut-être quelque chose que je ne revivrai pas. C’est un moment qui restera gravé. J’ai invité ma mère et mon père et je pense que pour eux aussi, c’est une fierté.

Michaël Guigou (capitaine de l’équipe de France masculine) : C’est toujours particulier de se rendre à l’Élysée, c’est un moment exceptionnel. Lorsque tu es invité ici, c’est que tu as réalisé quelque chose de fort pour ton pays. C’est à chaque fois un honneur et cela met encore plus en valeur le titre que l’on vient de gagner. Après les Jeux, la vie est relancée au sein de nos clubs et ce soir, c’est l’un des derniers événements que l’on vit ensemble. On en profite même si quelques-uns sont absents, notamment ceux qui évoluent à l’étranger.

Hubert Guériau